Citation :

1016. cachots de poudlard.
Le dernier de mes amis s'en est allé.
Nuage de cendres. Brasier de l'enfer.
Comme des centaines avant lui, il a péri sous les flammes impies du feu britannique.
Je suis le dernier de mon escadron et moi aussi, je vais mourrir.
Bientôt je rejoindrai mes frères de sang et de fer, mes soeurs d'ombre et de glace.
Je n'ai aucun remord, juste des regrets.
La douleur cuisante de l'échec embrase mon âme.
Je n'ai pu accomplir mon destin, la mission confiée par notre guide à tous.
Je disparaîtrai la tête haute mais les épaules alourdies par mes déboires.
Ce n'est pas la fin, ce n'est que le commencement.
D'autres viendront après moi et leurs descendants prendront un jour le flambeau.
On peut tuer les hommes mais pas leur idéologie.
On peut enterrer des cadavres, mais pas une insurrection.
Et si le vent du changement se lève, il ne soufflera pas indéfiniment.


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1016. gazette du sorcier.
La guerre est finie.
Les slaves ont déposé les armes et les forces alliées célèbrent la fin de cette sempiternelle boucherie.
Des cris se mélangent aux larmes, de maigres sourires renaissent sur les lèvres pâles de la population.
Pour la première fois depuis dix ans, le monde magique espère.
Il espère que le temps de la peur et des adieux est finalement révolu.
Il espère que le temps des trahisons et abandons touche à sa fin.
Il espère que le temps des pleurs et sanglots est terminé.
Un conseil composé des plus illustres figures magique s'est formé pour la première fois de notre Histoire et Dame Justice s'apprête à abattre son glaive sur le monstre nordique.
Les coupables seront punis.
Les blessures seront pansées.
L'avenir nous appartient.

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2016. londres.
Je ne peux lui faire face.
Je n'ai pas besoin de la regarder pour imaginer les traits de son visage déformé par l'agonie - sa lèvre tremblante ou encore ses yeux rougis et remplis de larmes.
Je les vois toutes les nuits dans mon sommeil.
Mille ans. Une nouvelle vie. Une nouvelle chance.
Et pourtant rien n'a changé.
Je brise son coeur mais autrefois, j'en ai poignardé des centaines.
Je baigne dans le sang de mes victimes, je me noie dans la litanie de leurs cris.
Elle me dit que m'aimer la tue et elle ne peut imaginer à quel point elle est proche de la vérité.
Je l'ai tuée. J'ai enroulé mes mains rugueuses et meurtrières autour de sa gorge et j'ai serré.
J'ai serré jusqu'à ce que l'air quitte ses poumons.
Jusqu'à ce qu'elle délaisse ce monde une première fois, pour y revenir des siècles plus tard.
Ce monde est ironique - il réunit dans un même lit victime et bourreau.
Elle me dit que si je l'aimais moi aussi, je resterais avec elle.
Mais c'est justement parce que je l'aime que je dois partir.
Je ne suis pas son sauveur. Je ne suis pas son héros.
Je suis celui dont elle doit être protégée.
Je suis la bête tapie dans l'ombre.
Je suis l'ennemi.

Sérieux. J'étais trop in love de ce contexte.

Tu voudrais le rebosser à quel niveau ?

Ok, pendant une seconde j'ai eu peur